Porridge

Je vais vraiment finir par croire que ce confinement me va bien. Après l’envie d’utiliser des moules jusque là restés dans leurs boîtes, me voilà à explorer ma bibliothèque et à feuilleter des livres jamais ouverts avant aujourd’hui. Notamment un livre de recettes de porridges pour lequel j’avais craqué un jour où j’étais déterminée à manger sain dès le matin. Je vous rassure, ce jour n’est finalement jamais arrivé…

Le porridge, qu’est ce que c’est ?

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé les laitages et par voie de conséquence les plats et desserts à base de céréales et de lait. Petite, il n’était pas rare que ma mère me propose pour le diner, les soirs de flemme, une assiette de tapioca, de semoule ou de riz au lait. C’est donc très logiquement que j’ai eu envie de me pencher sur cette recette ancestrale qu’est le porridge.

La bouillie de céréales, puisque c’est de cela dont il s’agit, a traversé les siècles et les cultures. C’est un plat économique, facile à faire avec des ingrédients de base, que l’on peut décliner à l’infini et qui est surtout très rassasiant.

Le porridge se prépare donc avec n’importe quelle céréales, le blé, le millet (qui est notamment beaucoup consommé en Vendée dont ma mère est originaire), l’orge, le riz, l’avoine, … Et il se consomme aussi bien en plat salé, accommodé de légumes et/ou de légumineuses, qu’en dessert accompagné de fruits frais, de fruits secs ou même de chocolat.

Ma recette de porridge aux flocons d’avoine et lait de coco

Pour faire un porridge, il faut donc associer une céréales à une base liquide, lactée en général puis composer un accompagnement qu’il soit sucré ou salé.

Se distinguent ensuite deux types de recettes, le porridge avec cuisson et celui sans cuisson que l’on va laisser macérer toute une nuit afin que les céréales s’imprègnent du liquide. C’est ce que les anglo-saxons appellent le porridge overnight. L’avantage de la bouillie de céréales cuites c’est que l’on va pouvoir la déguster aussi bien chaude que froide. On privilégiera donc bien sûr le porridge cuit pour les recettes salées.

Cependant, maintenant vous le savez sûrement, je ne suis pas une référence en matière d’anticipation et, bien que j’avais envie d’une bouillie de flocons d’avoine sucrée, je suis passée par la case cuisson. Plus que le manque d’anticipation c’est aussi un choix que j’ai motivé par le besoin impérieux d’obtenir un dessert crémeux, doudou à souhait.

Je n’avais pas envie d’un amas de céréales détrempées mais bien d’un dessert onctueux, riche en texture et surtout au moins aussi gourmand que moi.

Pour les céréales, j’ai donc choisi les flocons d’avoine. Si j’en crois mes petites recherches sur le sujet, tous ne sont pas garantis sans gluten mais il arrive que certains le soient. N’étant pas intolérante je n’ai pas creusé plus surtout que si vous l’êtes vous savez mieux que moi ce que vous pouvez manger ou non. Du coup, à vous de choisir la céréale la mieux adaptée à votre régime alimentaire.

Pour le lait, j’ai choisi un lait végétal. Là encore, aucune conviction particulière à l’origine de ce choix, juste qu’il m’en restait d’un diner de début de semaine et que je ne voulais pas le jeter. Je l’ai coupé avec un peu d’eau, minérale bien sûr, et, quitte à se préparer un petit déjeuner sain et équilibré, je vous conseille de faire de même quel que soit le lait que vous utiliserez. Le résultat est tout aussi gourmand et c’est autant de calories non consommées et que vous pourrez compenser en vous gavant de chocolat par exemple.

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